LES TRAGIQUES DÉRIVES DE NOTRE ÉCONOMIE...

VACHE A LAIT, FRINGANTS COURSIERS, BOUCS ÉMISSAIRES ET VEAUX...OU LES TRAGIQUES DÉRIVES DE NOTRE ÉCONOMIE...

On a beau jeu aujourd'hui de faire le procès de "l'industrie industrialisante" qui date de plus d'un demi siècle alors que la technologie en ce demi siècle a accéléré de plusieurs siècles...

Il ne faut pas fausser les débats... Bélaid Abdeslam a été ramené comme "sauveur" au moment où le pays était au bord de l'implosion sociale et économique et ce n'était pas de sa faute puisqu'il avait été mis sur la touche depuis plus d'une décennie avant son rappel...

Il n'a pas déserté, comme en l'en accuse, malgré les difficultés qu'il devait affronter et tout le monde connaît le "système algérien" et le partage des pouvoirs...

Il eut le courage d'affronter le lobby qui s'était constitué autour des nouveaux oligarques fabriqués de toutes pièces par la distribution de la rente et surtout par le démantèlement honteux de tout un système économique, démantèlement commencé avec Abdelhamid la Science et que les "réformateurs" de Hamrouche ont tenté tant bien que mal de recadrer vers plus de justice et d'efficacité avant que Ghozali ne vienne tout faire basculer et que Ouyahia n'achevât ce qui restait pour laisser Sellal faire le pitre sur ses décombres...

Tous ses micmacs politico-économico-sécuritaires avaient pour finalité d'imposer l'idée d'un capitalisme national et c'est ainsi que la nomenklatura du FLN, aidée par l'UGTA a laminé ce qui restait d'économie publique pour céder tout le savoir-faire accumulé, les terrains, les équipements, et surtout "le marché" à des opportunistes hissés au rang de chevaliers d'industrie grâce aux crédits non remboursables des banques, à la cession d'actifs pour rien, aux passe-droits douaniers, aux faveurs fiscales, aux facilitations administratives...

Ces chevaliers d'industrie ont eu les coudées les plus franches pour s'accaparer des secteurs entiers de l'économie, en exclusivité... appuyés par les décideurs de l'ombre; ils sont sortis du contrôle de l'Etat et sont devenus faiseurs de gouvernements, obtenant même un larbinisme total des ministres et une bienveillance grassement rétribuée des partis politiques et de la presse... et le silence des Assemblées dites Populaires dont ils commandaient les rouages électoraux grâce à leurs agents ... de renseignement.

TOUT LE MONDE SAIT CES VÉRITÉS... TOUT LE MONDE CONNAIT LEURS MÉTHODES... PERSONNE N IGNORE LEURS MENTORS...

Tout le monde sait qu'en matière de blé, de lait, de café, d'huile, de sucre, de ciment, de rond à béton, de médicaments, de produits vétérinaires et intrants agricoles, d'intrants industriels, de produits alimentaires etc... la facture de 8 milliards de dollars est multipliée par 10 en surfacturations, en soutiens divers, en importations de produits périmés ou inopérants etc... et que le "génie" de ces "chevaliers" d'industrie consiste juste à savoir monnayer les facilités avec les établissements financiers, les services douaniers, les services fiscaux, les services de contrôle des fraudes et des pratiques commerciales...

Ce sont ces "chevaliers" d'industrie qui ont fait de la corruption un MAL INSTITUTIONNEL...

Pendant ce temps, les tribunaux d'une justice dévoyée jugeaient à tour de bras les patriotes qui osaient encore croire en un minimum d'éthique et essayaient de gérer leurs entreprises sous les coups de boutoir du fisc, d'un code du travail favorisant tout sauf le travail, des sections syndicales manœuvrées par une clé dans le dos, d'une presse orientée etc...

Non Messieurs !... Vous n'avez ni grands industriels ni chkoupi (excusez moi ce terme)... vous avez des flibustiers qui ont piraté votre économie et qui portent aujourd'hui le risque de tout faire s'écrouler s'ils tombent.

Et s'ils sont devenus arrogants au point de défier l'Etat, c'est qu'ils sont conscients de la puissance fatale qu'ils ont prise...
15/5/2016

2016

• Kamal Almi "Noircissement de la matrice inter-industrielle". Une camarade de classe en examen d'économie répondit, en 1984 à propos de G. Debernis : "Issewwed sa3dou" (à moins que ce ne fut "Issewwed hlayssou !"). Noir sur blanc, sur sa copie. Nos profs couvraient tout le spectre : du faux réformateur incompris monétariste M.-C. Ilmane au néo arabisant vrai communiste Bessa Bnou Zouhair, en passant par le magnifique lucide Azzoug et le poètoéconomiste Rachid Boudjemâa (un vrai gentleman).
  Azzoug enseignait en pleurant : "On vous défonce la matrice qui produit des élites, on vous tuera ce qui reste, vous irez moutons de vos pas en broutant du pétrole à l'abatoire assa3id !"
  Rana fiha.
  Ma yenfa3 ghir el djaoui wella el guirra.
  Dir chwiyya fham f ennafekh.
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  Nora Kezzal Le spectacle est désolant mais qu'y pouvons.Cette machine destructrice emportera tout sur son passage.

  
  
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  Seffih Zoheir Sadaka allahou elaadim
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  Abderrahmane Kassali Fort,Mr adjou.

  
  
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  Setti Rabah La politique de l'ascenseur ne mène à rien pourquoi ne pas donner la chance aux jeunes loups algériens qui ont fait leur preuve ailleurs qu'en Algérie ? Dites leur Med je compte sur toi

  
  
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    Mohamed Adjou A très franchement parler, je n'ai pas encore vu de jeunes loups... plutôt des petits chacals que des jeunes loups... La relève semble bien assurée...
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  Dalila Aklil Triste constat de la réalité de l'économie algérienne ...Un château de cartes qui risque de s'écrouler à moyen terme ...hélas pour le peuple ....
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  Wahida Belkacem Je me sens dans l'empressement de partager car tout y est résumé.
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  Abderrachid Beggar-b elli ma fhemch ton écrit khouya Mohamed Adjou ...qu'il économise dorénavant l'argent qu'il dépense pour ..sur les journaux (y) (y) (y)
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  Aziz Farès Des chevaliers du fiel
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  Mustapha Cherifi Merci Si Mohamed Adjou bien dit et encore il faudrait pour que ça passe pas dans l'oublie donner plus de détails des restructurations qui ont consisté  à distribuer des postes etc... Yaatik Essaha !

2019

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  Driss Chaich

  
  

  
  

  MEDIA1.TENOR.CO

  
  
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  Rabah Chaibi Aucune Personne ne peut dire que tu es anti Hirak. Celui avec qui tu as eu un échange assez fort ne peut te donner des leçons de patriotisme. Il est arrivé à la presse par effractions surtout par corporatisme « militant ». Il continue à y faire partie grâce au copinage. C’est un salonnard du microcosme médiatique algérois et qui n’a pas suffisamment de prestance pour s’autoproclamer donneur de leçons de patriotisme.
  Je dis cela en public parce que l’échange était public et qu’il t’a fait trop mal et qu’il t’a blessé en te manquant de respect.
  Tu n’as pas besoin d’avocat. Tu n’as besoin de justifier tes prises de position. D’ailleurs tu les assumes et tu le fais le plus clairement possible.
  Ton seul tort est d’être resté toi même. Tu le revendiques même: Un paysan ou un montagnard droit ses bottes et qui le clame dans tous ses écrits. Les « parvenus », les « arrivistes » n’aiment pas les personnes fiers de ce qu’ils sont et de ce qu’ils étaient.

  
  
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    Mohamed Adjou Rabah Chaibi merci pour ton courage...merci d'avoir osé quand des "ami(e)s"qui ont pourtant "assisté" au lynchage se sont tus de peur, certainement, des foudres de cet "establishment" médiatique qui se croit permis de jeter l’anathème sur tous ceux qui ne sont pas de son gout
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    Benmehidi Sami Si ce n'est pas indiscret, et puisque c'est public, on peut voir ce que ce commissaire politique à craché contre Mohamed ? (un lien vers la discussion...)
    (si c'est possible, sinon, pas grave...)
    
    Bon, une chose est certaine : le jour où ces nouveaux petits Torquemada de la 25eme heure feront peur, les poules auront des crocs pointus et les chèvres des ailes de libellules !
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    Khaled Harrane peur de quoi ? J'ai personnellement assisté à une belle volée de baffes assénée à un bouffon vaniteux. Je n'ai pas jugé nécessaire d'intervenir tant vous suffisiez largement à la tâche. Je constate cependant que, comme on dit chez nous, "bechichtek mâl7a"; Allah yaatina sabrek.

    
    
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    Rabah Chaibi Mohamed Adjou de rien. Je connais bien le garnement. Je n’ai pas aimé les reproches qu’il t’a faits à propos du Hirak et de Louiza Hanoune. Que du mensonge.