mercredi 27 novembre 2019

L'ALGERIE PIEGEE PAR L'UE... SON INDEPENDANCE COMPROMISE

 COMMENT TAIRE ?

(je devine ce que me vaudra cette opinion comme coups de bâton virtuels et peut être réels mais je considère que mon pays vaut tous les sacrifices)...
Je souhaiterais qu'on me lise sans précipitation... le sujet est de la plus haute importance.
Amma ba3d...
La résolution adoptée par l’UE ce soir sur forcing de la France nous met sur une nouvelle piste pour la lecture du bras de fer qui se joue autour de la présidentielle…
Cette piste est celle de l’Accord de Libre Echange entre l’UE et l'Algérie.
On se souvient que cet accord signé en 2005 prévoyait le démantèlement total des barrières douanières 12 ans « maximum » après sa signature, c'est-à-dire en 2017…
Conscients que nous allions laisser des plumes pour ne pas dire « toutes nos plumes » dès le début de l’application de cet accord, le pouvoir a été forcé par les forces patriotiques de reculer en 2014 et de négocier un nouvel échéancier de 6 ans…
Cet échéancier se termine… en 2020 !...
Cette terrible bombe à retardement qu’a laissée le régime Bouteflika va donc nous exploser à la figure dans un peu plus d’un mois car il faut lire les termes de cet accord pour comprendre que c’est une véritable concession du pays, sans condition qu’il prévoit.
Pour désamorcer cette bombe et en finir avec l’héritage empoisonné du système de prédation, il ne suffit pas de neutraliser les prédateurs, il faut abroger les actes de liquidation de la souveraineté du pays et l’acte le plus perfide et le plus fatal, c’est cet accord qui, à bien réfléchir, est la motivation principale et peut être unique des vendus qui ont imposé Bouteflika avec la bienveillance de la France qui a tout fait, avec Sarko, Hollande et Macron pour cautionner sa politique et le considérer comme un de ses agents en mission commandée, lui offrant même les soins spécialisés et les séjours hospitaliers dans les structures de soins de son armée…
L’objectif des français et de Bouteflika était de conserver le pouvoir jusqu’à la date fatidique du 31/12/ 2019 et c’est à mon avis ce qui explique la demande de Bouteflika de rester en poste une année supplémentaire, ou de faire un demi mandat présidentiel et le très curieux préjugé favorable de la France et de l’Europe à cette solution saugrenue…
Le Hirak originel et les forces patriotiques du pouvoir ont fort heureusement fait avorter cette option et les forces patriotiques ont alors compris que la seule solution réside dans une élection présidentielle de laquelle sortira un président « constitutionnellement » élu qui abrogera dès sa prestation de serment cet accord, sans quoi le Pays allait se retrouver mis en coupe réglée et cette fois ci non pas par la France à elle seule mais par toute l’Europe…
La France et ses relais prirent alors en main le Hirak et s’acharnèrent sur l’option d’une « période de transition » juste pour éviter l’élection d’un président afin qu’avant la date d’entrée en vigueur de cet accord désastreux, aucune autorité « légitime » ne puisse l’abroger…
Vous avez compris maintenant pourquoi nous vivons ce terrible bras de fer entre partisans d’une élection présidentielle même tirée par les cheveux avant 2020 et partisans d’une période de transition qui doit laisser le pays sans tête officielle au moins jusqu'à 2020…
Maintenant que vous savez que l’enjeu n’est ni votre liberté de culte, ni votre liberté d’expression, ni la démocratie, ni la liberté de la presse, ni la dawla 3askariya, ni la dawla madania, ni la dawla islamiya, ni l’arabisation, ni les questions identitaires, ni le sort du commandant Bouregaa mais seulement l’application d’un accord qui vous mettra sous la botte d’une Europe qui n’a pas d’autre alternative que de faire de votre pays sa profondeur stratégique et économique pour survivre à l’éclatement, réfléchissez bien à ce que doit vous dicter votre devoir de citoyen…
Et si vous trouvez que je fabule ou que j’affabule, dirou belli ma goult walou…

jeudi 10 octobre 2019

L"ALGERIE: UN PAYS SANS HISTOIRE

 UN PAYS SANS HISTOIRE

Les inconséquences, les abus et des frasques de nos fondés de pouvoir et de notre gouvernance nous auront coûté très cher...
D'abord en confiance en nous-mêmes et en notre capacité à nous auto gérer... Depuis 1962, nos hommes politiques ont tout fait pour démontrer leur incapacité à respecter ce pays et son peuple en se pliant aux lois qu'ils ont eux-mêmes promulguées... et ça va de Ben Bella qui fit de la République un instrument de culture de sa mégalomanie, à Boumediene qui l'exploita pour asseoir son autoritarisme dictatorial, à Chadli qui jura sur le Saint Coran qu'aucune Constitution ne touchera à l'option "irréversible" du socialisme et qui à la première révision constitutionnelle signa la fin de ce socialisme...et jusqu'à Bouteflika qui manipula la Constitution pour pouvoir mourir sur le fauteuil présidentiel.
Ce qui est très grave dans cet autocratisme imbécile, c'est surtout l'idée que nous nous donnons de nous-mêmes de ne pas mériter notre indépendance si chèrement acquise accréditant ainsi la thèse de certains colonialistes qui affirment que c'est grâce à la colonisation que nous sommes devenus un peuple et que sans elle nous reviendrons vite à l'état de peuplades...
Ensuite en déperdition d'énergies... Cette gouvernance du cafouillage qui ne repose sur aucune ligne directrice nous a valu des centaines d'expériences dans l'agriculture, l'enseignement, la pêche, l'industrie, la culture, le commerce, les finances, la santé, la justice, le logement.... Des expériences dictées non par la volonté de corriger celles qui les ont précédées mais de les annuler pour que les responsables du moment parrainent leurs propres expériences et fassent oublier les expériences des responsables qu'ils ont remplacés.
Cette situation nous a donné peut être le plus volumineux Journal Officiel du monde avec à chaque changement de président ou remaniement ministériel des tas de nouvelles lubies en forme de textes réglementaires...
Cette instabilité de nos réglementations nous a fait consommer en papier, encre d'imprimerie, frais de mission, publicité et heures de travail de quoi financer un projet de pont sur la méditerranée...
Ensuite, en perte de ressources... Le sport national qui consiste à effacer l'autre pour mieux se faire voir à conduit nos fondés de pouvoir à consacrer des budgets faramineux aux opérations de pur prestige ou de mégalomanie... et ça va de la construction du Maqam à la gloire de Chadli à la Grande Mosquée à la gloire de Bouteflika...
Ce dernier président n'y est pas allé de main morte et, disposant d'un budget colossal, il n'a pas hésité à réaliser une autoroute dans laquelle il a choisi le tracé qui lui permettait de faire le plus d'ouvrages d'arts de prestige: tunnels, viaducs... aux coûts faramineux, comme il a eu l'idée saugrenue de réaliser 100 locaux par commune qui ont été laissés à la merci de la pègre pour lui servir de bouges, des bibliothèques municipales sans lecteurs et autres crétineries mégalomaniaques...
Prenant exemple sur leur président, les ministres puis les walis et les maires n'ont pas hésité eux aussi à se laisser aller à ces folies qui ont permis à Sellal de réaliser plein de ronds-points et à un des wali d'inventer la "ligne bleue"...
Je n'ose pas parler des pertes gigantesques que le pays a eu à supporter dans ses ressources minières, halieutiques, foncières, énergétiques... humaines etc...
Une autre perte dont nous ne prenons pas compte de l'ampleur et du caractère catastrophique, c'est celle de notre... Histoire !...

Cette gouvernance débridée qui réagit par à coups a fait de notre pays un pays de l'éponge et de la gomme...
Il est en effet connu que quand Ben Bella prit le pouvoir, son premier réflexe fut d'occulter toute l'histoire qui l'avait précédé... A croire que l'Algérie avait sauté de 1954 à 1962 sans traverser les péripéties de sa difficile gestation....
De même quand Boumediène renversa Ben Bella, nous n'eûmes, de 1965 à 1979 à ne voir aucune image de notre histoire d'avant le coup de force... et ce fut la même chose avec Chadli qui archiva sous scellés toute l'euphorie Boumedieniste faisant accroire que l'Algérie n'a pas existé entre 1962 et 1980... et c'est le même principe qui fut retenu avec le HCE et Boudiaf puis avec Zeroual et qui connut ses pires usages avec Bouteflika qui renia même l'héritage de son propre mentor...
L'opération "mendjel" de salubrité publique qui a envoyé dans les poubelles de l'histoire les hommes du bouteflikisme pour avoir organisé le dépeçage méthodique et systématique du pays nous contraindra, pour oublier notre descente aux enfers à ne jamais enseigner à nos enfants la phase 2000-2019... Vingt autres années vont être supprimées de nos manuels et de notre mémoire...
C'est vous dire qu'avec toutes les histoires de notre gouvernance, tout ce que nous avons réussi à construire c'est "un pays sans histoire"...

samedi 9 mars 2019

CERTIFICAT DE BONNE SANTE


Les Algériens viennent de découvrir le certificat médical de complaisance mais un certificat totalement différent de celui qu'ils sont habitués a voir et utiliser...
Ce n'est pas un certificat de mauvaise santé qu'on présente pour montrer son incapacité au travail afin d'aller ramasser les olives, rendre visite à un parent, assister à une fête ou refaire sa conduite d'eau potable...
Non un faux certificat de très bonne santé qui atteste que son porteur est en possession de toutes ses forces physiques et mentales pour accomplir une mission impossible...
Ce que je trouve tout à fait naturel c'est que ce sont les avocats qui remettent en question ce certificat médical parce que, eux, dans leurs pratiques quotidiennes, ils ont l'habitude de voir et de défendre des clients qui présentent plutôt des certificats médicaux d'incapacité... et très souvent ce sont eux qui conseillent leurs clients à rixes ou accidentés de se faire délivrer ces certificats d'incapacité de préférence de plus de 15 jours pour pouvoir bénéficier du maximum de dédommagements, même en cas de simples ecchymoses...
Et je lis même ça et là des appels de médecins à leurs confrères pour mettre au ban de leur profession leur collègue qui a osé nager à contre-courant de la pratique consacrée qui fait qu'en ce pays on doit attester complaisamment de la mauvaise santé des gens plutôt que de la bonne...
On n'a pas idée de commettre pareille hérésie en s'en allant délivrer à un grand malade un certificat de bonne santé quand c'est aux gens en bonne santé qu'on doit délivrer des certificats de maladie, que diable !...
Ah ce que la deuxième République s'épargnerait comme machakils si les avocats dénonçaient et les médecins refusaient les certificats d'incapacité comme ils s'acharnent à dénoncer ce certificat de capacité qui veut reconduire la 1ere République !
9/3/2019





Abderrachid Beggar-b
Abderrahmane Kassali
Addi Halim
Aline Lancel
AliSid Tezkratt
Anissa Bmd
Aziz Farès
Bareche Younes
Boudjemâ Lamri
Djillali Brahimi
Fathi Zina
Gaili Ahmed
Hassan Chafik
Kenza Sadaoui
Lamia Mi
Malika Ouldmadi
Mohamed Halit
Musashi Miyamoto
Mustafa Naimi
Nady Azem
Samia Benidir
Samy Bencheikh
Sihem Kouras
Souhabi Abdelkader
Wezna Aroun

OU EST LE PROBLÈME ?

  Il est des trucs que je ne comprendrai jamais, certainement parce que j'ai un QI de très loin inférieur à la moyenne nationale... Il e...